vendredi 4 août 2017

Clause de nonconcurrence durée maximale

La clause de non-concurrence doit enfin prévoir une indemnité compensatrice pour le salarié. Les tribunaux estiment qu’une clause de non-concurrence sans aucune contrepartie financière pour le salarié est nulle. Le montant de l’indemnité doit être substantielle.


Clause de non-concurrence : conditions de validité. En général, l’indemnité correspond à. En signant une clause de non-concurrence dans son contrat de travail, le salarié s’engage, lorsqu’il quittera l’entreprise, à ne pas exercer une activité similaire dans une autre entreprise ou pour son propre compte.


Attention aux conventions collectives, une durée maximale est souvent prévue et doit être respectée par l’employeur. Autre idée à combattre : une clause de non-concurrence ne doit pas prévoir de façon systématique une interdiction de concurrence sur la France entière, voire le monde entier ! Il est là-aussi nécessaire de fixer la zone au sein de laquelle s’applique l’obligation de non-concurrence en tenant compte des fonctions du salarié, des risques.


Cependant, cette clause n ’est valable que pour une durée maximale de deux ans après la cessation du contrat. Par ailleurs, la validité d’une clause de non-concurrence n ’est pas subordonnée à l’existence d’une contrepartie financière au profit de l’agent.


Une clause de non-concurrence est licite « si elle est indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise (1), limitée dans le temps et dans l’espace (2), qu’elle tient compte des spécificités de l’emploi du salarié (3) et comporte l’obligation pour l’employeur de verser au salarié une contrepartie financière (4) ». En troisième lieu, la clause de non-concurrence doit être limitée dans le temps, car elle peut courir sur une période maximale de mois à partir de la fin du contrat de travail. Pour les autres salariés, la clause de non-concurrence a une durée maximale de ans.


La plupart de ces conventions fixent cette durée à une année. Une durée d’interdiction maximale de ans est prévue par la CCN (” Le contrat de travail peut comporter une clause de non-concurrence. Celle-ci doit être limitée à une durée maximale de ans “).


Cette durée de trois ans semble excessive au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation. La validité maximale des clauses est en général de deux ans. Tous les employeurs s’alignent sur cette durée, constate Lucien Flament. Or deux ans, c’est long.


Suffisamment en tout cas pour perdre. Bien connue en droit du travail, la clause de non-concurrence est également très utilisée en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels que la vente de fonds de commerce, la location-gérance, la franchise, l’agence commerciale, la cession de clientèle ou encore la cession de parts sociales ou d’actions. Versée à l’issue de la rupture du contrat de travail et pendant une durée maximale de mois Limitée dans l’espace.


L’employeur peut renoncer à l’application de la clause de non-concurrence, et n’est donc plus tenu à verser de la contrepartie financière. La clause doit prévoir une durée déterminée d’interdiction de concurrence.


Il n’y a pas de durée minimale ou maximale imposée par la loi mais des dispositions conventionnelles peuvent prévoir une durée maximale, que le contrat de travail devra alors respecter. C’est la jurisprudence (ensemble des décisions de justice) qui a posé les conditions de validité de la clause de non-concurrence.


Elle n’a précisé aucune durée maximale concernant l’interdiction de concurrence. Toutefois, dans la pratique, la durée de l’interdiction est de ans au plus.


Indépendamment de ces clauses obligatoires, le contrat de travail à temps partiel peut comporter toutes les clauses que les parties souhaitent y insérer, dès lors qu’elles ne sont pas contraires à l’ordre public : clause de non-concurrence, clause d’exclusivité, etc. Il doit respecter la durée maximale légale de travail, sous peine de sanctions.


Ainsi, sauf dérogations, le salarié ne doit pas travailler plus de heures par jour et heures par semaine (ou heures par semaine, calculées sur une période de semaines consécutives). Durant l’exécution du contrat de travail, une obligation de non-concurrence de plein droit interdit au salarié.


Même en l’absence de clause expresse, d’exercer une activité concurrence à celle de son employeur. Obligation prenant sa sève dans l’exigence de bonne foi.


Cependant, le juge pourra réduire la durée d’application d’une clause si elle lui apparait excessive sans annuler la clause si les autres conditions de validité sont respectées. Non concurrence du salarié SYNTEC.


Dans l’affaire soumise, le contrat de travail du salarié (régime SYNTEC) stipulait une clause de non-concurrence d’une durée d’un an sur le territoire de l’Île- de -France et une contrepartie financière consistant en une indemnité annuelle égale à % du salaire annuel fixe, calculée sur les derniers mois d’appartenance à la société. Le principe de la clause de non-concurrence et la différence avec d’autres clauses.


Dans le cas de contrat à durée déterminée, la clause de non-concurrence ne peut excéder le double de la durée effective du contrat, avec une durée maximale de an. Elle doit figurer clairement dans le contrat de travail. Elle vise, au même titre que le NDA, à protéger la partie qui divulgue un savoir-faire ou des données secrètes contre toute utilisation non autorisée.


Mais contrairement à la clause de non-concurrence, la clause de confidentialité s’étend aux tiers, en offrant une protection contre tout acte de concurrence.

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